C'est officiel : le vapotage n'est PAS une porte d'entrée vers le tabagisme chez les jeunes

Encore un autre mythe sur le vapotage démantelé – cette fois par des scientifiques

Chaque jour que vous recherchez « vapotage » sur Google, vous pouvez être sûr que des articles de tabloïd non fondés sur la façon dont le vapotage encourage davantage de jeunes à fumer des cigarettes apparaîtront en haut de la liste des résultats.

La communauté du vapotage est extrêmement insatisfaite de la couverture médiatique négative des cigarettes électroniques et croit fermement que, si le vapotage est une porte d'entrée vers quoi que ce soit, il ne s'agit plus de fumer et devrait être largement promu comme un outil pour arrêter de fumer.

Pour cette raison, nous sommes heureux de voir une nouvelle étude de l’University College London publiée dans le très réputé magazine New Scientist et qui réfute largement l’idée selon laquelle les cigarettes électroniques créent une nation de jeunes accros à la nicotine. Le vapotage ne semble pas être une porte d'entrée pour fumer du tabac, selon une analyse récente des tendances de l'usage de la cigarette et de l'e-cigarette chez les 16 à 24 ans en Angleterre. Cette conclusion est faite avec beaucoup d’insistance.

Est-ce génétique ? Ou la pression des pairs ?

Même si le nouveau rapport reconnaît que des études ont montré que les adolescents qui utilisent des kits de vape mod sont plus susceptibles de fumer, cela ne prouve pas que le premier comportement soit la cause du second. Le professeur Lion Shahab de l'UCL, auteur du rapport, a déclaré : « Cette association pourrait s'expliquer par une vulnérabilité partagée par tous. Cela pourrait être dû, par exemple, à une prédisposition génétique à essayer de nouvelles choses ou à la pression de l’environnement pour le faire.

Les études précédentes, selon le rapport, s'étaient concentrées sur le comportement individuel plutôt que sur le comportement de la population. Dans leur étude, le groupe du professeur Shahab a examiné comment le rythme de tabagisme chez les 16 à 24 ans en général a changé au cours des dernières années à mesure que le vapotage est devenu plus connu. Pour qu’il y ait un « effet passerelle », les chercheurs auraient prévu qu’à mesure que les taux de vapotage changeaient, les taux de tabagisme changeraient également.

En 2013, le vapotage atteignait 5 % de cette tranche d’âge, et il reste à ce niveau depuis. Cependant, pour le même groupe démographique, les taux de tabagisme régulier ont diminué d’environ 30 % en 2013 à 25 % en 2018 (la dernière année de l’étude).

Ou est-ce la nicotine que veulent les enfants ?

L’un des principaux arguments contre la facilitation des principes de l’offre de cigarettes électroniques est que cela inciterait les jeunes à se laisser prendre à la nicotine, les incitant à passer aux cigarettes traditionnelles pour une bouffée rapide de nicotine. Cependant, le professeur Bernd Mayer, conseiller scientifique de la World Vapers' Alliance et toxicologue à l'Université de Graz, affirme que « l'effet [de la nicotine] en tant que poison neurotoxique... ne se produit qu'en cas de surdosage massif, ce qui n'est pas obtenu avec inhalation."

Sans fumée de tabac, le potentiel de dépendance à la nicotine est exceptionnellement faible, de sorte que la plupart des vapoteurs ressentent beaucoup moins de tension génératrice d'accoutumance que les fumeurs. " De plus, "les fumeurs ne meurent pas de leur dépendance à la nicotine mais des effets nocifs des ingrédients contenus dans la fumée du tabac", ajoute Mayer.

En outre, les données d’un rapport britannique de 2021 de l’Action on Smoking and Health (ASH) semblent réfuter l’affirmation selon laquelle le vapotage inciterait en masse les jeunes non-fumeurs à fumer. Dans leur rapport Profil des fumeurs de 16/17 ans, Debris considère que « l'utilisation ordinaire des cigarettes électroniques par les 16/17 ans reste sans précédent. Dans l'enquête de 2020, seulement 2,1 % des personnes interrogées dans ce groupe d'âge utilisaient l'e-cigarette ». cigarettes tous les jours et moins d'un cinquième (17,1 %) en avaient essayé une.

Ainsi, la tendance médiatique consistant à présenter les cigarettes électroniques comme une porte d’accès au tabagisme ne fait pas l’objet d’enquête. Le fait qu’il n’y ait pas de corrélation entre le nombre croissant de vapoteurs et le nombre de fumeurs ne fait que démontrer que le vapotage n’est pas une stratégie trompeuse visant à tromper nos jeunes, mais plutôt une innovation importante qui peut aider les fumeurs à arrêter de fumer.